girafe

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jeudi 17 septembre 2015

Jugement du TGI de Paris : quand M. Nicolin interprète les décisions de justice à son avantage !

Mercredi 16 septembre, le Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI) a constaté la prescription des faits dans l’affaire pour laquelle M. Nicolin était poursuivi pour prise illégale d’intérêt.

Dans l’attente des attendus du jugement du TGI, il convient de rester prudent sur ce qu’a voulu signifier la justice en prenant cette décision. Extrêmement soulagé par ce jugement (et on peut comprendre pourquoi !), M. Nicolin n’a, à l’évidence, pas respecté ce principe de prudence et interprète la décision des juges comme bon lui semble et surtout à son avantage : « Il n’y a pas d’affaire. Il n’y a aucune irrégularité. Les juges ont reconnu notre bonne foi. Je ne pouvais rêver meilleur jugement ».

Cette interprétation est fausse.

OUI, M. Nicolin pouvait espérer un meilleur jugement et NON les juges n’ont pas reconnu son innocence. Le tribunal aurait pu dire clairement en se prononçant sur le fond de l’affaire qu’il n’était pas coupable des faits qui lui étaient reprochés. Mais ça, le TGI de Paris ne l’a pas fait. C’est donc simplement en raison du fait que les délais ont été dépassés que M. Nicolin est relaxé. En aurait-il été de même si le juge s’était prononcé sur le fond de l’affaire ? Rien, pas même la relaxe de M. Houta (PDG de Sphère Publique) ne permet d’en être sûr, car dans ce genre d’affaire la justice est souvent plus sévère avec les élus car ils sont responsables de la  gestion des fonds publics.

D’ailleurs la presse locale ne s’est pas trompée dans ses commentaires sur ce jugement :
- Le Progrès titre : « M. Nicolin en a fini avec la justice », puis en page intérieure « prise illégale d’intérêt : épilogue heureux pour Yves Nicolin ».
- Le Pays Roannais titre : « pas de condamnation pour Yves Nicolin ».

A juste raison, pas une seule fois les journaux n’écrivent que M. Nicolin a été innocenté par la justice ou que celle-ci ne l’a pas reconnu coupable.

A noter que pour se justifier lors du procès, M. Nicolin avait indiqué qu’il savait faire la différence entre ses affaires personnelles et celles de la collectivité. Ah bon ?! Alors pourquoi les sites internet de la Ville de Roanne et de Roannais Agglomération se sont empressés de relayer  la nouvelle, alors que l’information concerne Monsieur Nicolin à titre personnel ?

Décidément M Nicolin ne changera jamais !

Un observateur de la vie politique locale

2 commentaires:

  1. On n'est pas à une contradiction près. Une énormité en remplace une autre. Suffisance et gestion en mauvais père de famille.

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  2. Monsieur Nicolin semble bien discret sur sa nomination comme directeur général depuis le 11 Mars 2017 dans cette société SPHERE PUBLIQUE, il a par contre communiqué sur le fait qu'il n'exerçait plus la profession d'avocat depuis le 1 er Mai ( ses confrères le remercient !)

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