girafe

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mercredi 29 juin 2016

Plus c’est gros, mieux ça passe !

Pour financer son projet pharaonique de centre commercial fermé (coût total compris entre 70 et 90 Millions d’euros – chez M. Nicolin on n’est pas à 20 Millions d’euros près), M. le Maire va doubler l’endettement de la Ville d’ici la fin de son mandat. Pour les contribuables Roannais, cela parait indolore, mais il y a bien un moment où ils devront participer au remboursement des emprunts qui financent les dépenses mégalomaniaques du Maire.

Mais, même en doublant l’endettement de Roanne, cela ne passe pas. C’est pourquoi M. Nicolin à recours – comme lors de son premier mandat – à une réduction drastique des services publics municipaux. Ainsi, depuis plus de 2 ans, l’entretien du patrimoine de la Ville (écoles, bâtiments municipaux, équipements divers, voirie, etc), est réduit au strict minimum. Des dégradations apparaissent peu à peu sur les bâtiments, les trous dans la voirie ne sont plus bouchés, les mauvaises herbes poussent sur les trottoirs qui ne sont plus entretenus.

Sur ce dernier exemple, en grand professionnel de la communication, M. Nicolin a trouvé la parade. Il annonce la suppression de l’utilisation des produits phytosanitaires pour lutter contre les mauvaises herbes. Sur le principe très bien, mais cette suppression s’accompagne de la fin du désherbage des trottoirs par les services municipaux. Désormais, les habitants-riverains devront eux même désherber devant chez eux. Pourquoi une telle décision ? Pourquoi l’arrêt de l’utilisation de produits toxiques doit-il s’accompagner de l’arrêt du service ? N’y a-t- il pas moyen de recruter des jeunes en recherche d’emploi en contrat aidé (financé à plus de 80% par l’Etat) pour effectuer ce travail ?

Comme le dit fièrement l’adjoint aux espaces verts, il s’agit d’un partage des tâches. C’est sans doute la vision du partage de la droite libérale. Mais, en fait de partage, il s’agit d’un véritable recul du service public, garant de l’égalité entre les citoyens.

Les Roannais qui le peuvent et qui ont du temps pourront s’adonner aux joies du désherbage. Pour les autres, notamment les personnes âgées, devront-ils avoir recours, à leur frais, à une entreprise privée ? S’ils ne le font pas, seront-ils sanctionnés ?

En voulant faire passer la suppression d’un service public pour une mesure de développement durable, M. Nicolin a cru berner les Roannais. Pas sûr que ceux-ci soient dupes de cette ARNAQUE !

mercredi 22 juin 2016

Qui suis-je ?


- Je suis un libéral sur le plan économique,
POURTANT je n’ai jamais travaillé en entreprise ;

- Je suis un défenseur du privé,
POURTANT, depuis 24 ans je n’ai vécu qu’avec des indemnités publiques aux frais du contribuable ;

- Je suis devenu avocat,
POURTANT je n’ai jamais étudié le droit civil ni passé le moindre examen relatif à cette profession ;

- Je fais partie des députés les plus absents à l’assemblée nationale,
POURTANT j’estime que le cumul des mandats est une bonne chose pour la démocratie.

Alors, qui suis-je ?

mercredi 15 juin 2016

Fête de la musique, tous les goûts sont permis !


Dans son bilan d’auto glorification assumée après 2 ans de mandat intitulé « promesses tenues », M. Nicolin affirme en page 14 : « la fête de la musique retrouve son âme et son public ».

Que peut bien vouloir dire cette phrase ? Cela semble clair, sous la municipalité précédente cette fête avait perdu son âme et son public.

Qu’en est-il réellement ? Pour faire son enquête, la Girafe est remontée dans le temps et a regardé les têtes d’affiche invitées à la fête de la musique à Roanne sous le mandat précédent.
 
2014 : Jacques Higelin
2013 : Cali
2012 : Zebda
2011 : Manu di Bango
2010 : Sanseverino
2009 : l’Orchestre national de Barbes
2008 : Raoul Paz.

A chaque fois, succès phénoménal sur la place de l’Hôtel de Ville qui déborde de monde. Ambiance chaude et festive … Ah, la Girafe se souvient encore quand Cali a fait le tour de la place de l’Hôtel de Ville sur le dos porté par la ferveur (et les bras) du public !

Conclusion : la fête de la musique n’avait pas perdu son public entre 2008 et 2014.

Mais que peut bien vouloir dire M. Nicolin quand il dit que la fête avait perdu son âme ?

C’est sans doute parce que les invités étaient pour la plupart des chanteurs à texte, qui jouent une musique cosmopolite, avec une certaine ambition dans l’écriture. Des chanteurs engagés qui ont des idées et qui les mettent en musique pour défendre des valeurs humanistes.

Avec le retour de M. Nicolin, retour aux vraies valeurs, avec les Fréro Delavéga en 2015 et Anggun cette année. Le succès sera sans doute au rendez-vous comme chaque année.

Après, chacun se fera sa propre idée pour dire si c’est avec Higelin ou Anggun que la fête de la musique a perdu son âme. D’autant que comme l’a dit Mme Guillermin, « Mlle Anggun est non seulement jolie, mais aussi très très gentille ». Argument massue. De la part d’une adjointe à la culture de M. Nicolin, on n’en attendait pas plus !!!

Quoi qu’il en soit, La Girafe, elle, apprécie tous les styles de musique, y compris « La neige au Sahara » !

Alors vive la fête de la musique !!!

vendredi 10 juin 2016

En attendant...

Capture d'écran Google Street View 

La Girafe attend...
Comme Mme Rotkopf, adjointe au commerce, l'a dit au dernier Conseil Municipal : "En attendant l'urbanisation de cet espace..."
La Girafe tend son long cou par dessus les maisons et ne voit rien venir sur la friche Gambetta : ni aménagement provisoire, ni grues, ni travaux, ni logements, ...

Pourtant, un projet d'éco-quartier était tout prêt en 2013 avec une salle de réunion, une micro-crèche, 120 logements BBC dont une majorité en accession à la propriété, des logements pour les étudiants...

Alors, en attendant, pour occuper ce grand vide en plein centre ville, le maire a autorisé en urgence l'aménagement d'une terrasse proposée par le restaurant Poco Loca.

Parce qu'elle soutient les initiatives privées qui favorisent l'attractivité et en attendant encore plus de clients si le quartier République-Gambetta était enfin aménagé, La Girafe ira déguster en terrasse avec ses amis les hamburgers maison du Poco Loca.

En attendant...

mardi 7 juin 2016

Roanne a disparu !

Capture d'écran aggloroanne.fr

Tout internaute touriste ou usager des services publics tape le nom de la ville sur internet quand il cherche un renseignement sur cette ville.

La Girafe qui est connectée comme tout le monde a tapé ROANNE.fr comme d'habitude pour réserver une salle de réunion : elle a eu la désagréable surprise de trouver à la place du site qu'elle connaissait bien et appréciait, le site de AggloRoanne avec plein de jolies photos des villages de l'agglomération.
Roanne a disparu du réseau internet !

Doit-on comprendre que les services de l'Etat civil sont ceux de l'agglomération et que les aides du CCAS valent pour tous les habitants de l'Agglomération ?

Cette confusion fait disparaitre les particularités d'une cité dont les 40 000 habitants sont fiers. Ou faut-il comprendre que Roanne = Roannais Agglomération (40 communes) juste parce que le député-maire de Roanne est président de l'Agglomération ? 

dimanche 5 juin 2016

Bouchers : Nicolin leur fait un effet bœuf !


Les bouchers roannais sont en colère contre M. Nicolin après l’initiative de celui-ci de créer une pseudo filière locale de steaks hachés surgelés « 100% Roannais Charolais ».

En guise de filière économique, il s’agit en fait d’une simple opération de communication destinée à commercialiser des steaks hachés surgelés « labellisés Charolais » en grande surface.
D’autant que cette opération n’est pas vraiment locale puisque la transformation des bêtes et le packaging sont réalisés… en Isère.
Pour l’écoulement des stocks, 50% des steaks ont été livrés aux cantines scolaires pour être servis d’office aux élèves et ainsi assurer le succès de l’opération.

Ce projet avait déjà été critiqué au moment du vote en Conseil communautaire par une partie des élus ruraux qui estimaient que c’était dévaloriser le label Charolais que de proposer des steaks hachés surgelés.
Les bouchers eux, reprochent à M. Nicolin de ne pas avoir été consultés sur ce projet mais aussi d’avoir été court-circuités alors qu’ils sont les premiers concernés pour la vente de viande de qualité.

En guise de réponse, M. Nicolin a fait savoir que les bouchers se trompent de combat. Pour lui, les bouchers font des steaks de qualité destinés à une certaine clientèle qui « n’ont absolument rien à voir avec les steaks surgelés » proposés par le Président de Roannais Agglomération. Oui, vous avez bien lu, RIEN A VOIR !
On en déduit donc que la qualité des steaks « 100% Roannais Charolais » est toute relative...
En résumé, pour M. Nicolin, il y a d’un côté la bonne viande destinée aux plus fortunés et de l’autre celle destinée à la populace. Drôle de façon de voir les choses et de mettre en avant la viande Charolaise !

La Girafe, végétarienne (enfin plutôt herbivore), constate que dans cette opération, les plus bouchés ne sont pas forcément ceux que l’on croit !

vendredi 3 juin 2016

Visionnaire, visionnaire, est-ce qu'il a une tête de visionnaire ?


Lors du précédent mandat de M. Nicolin, si la girafe avait été là, elle aurait assister à l'élévation du mastodonte cours de la République et aux déboires financiers qu'elle a entraînés. Cela a été une catastrophe pour les Roannais.

M. Nicolin voulait transformer le quartier, la girafe doit bien avouer que c'est réussi !
Une grande barre cache la vue et le soleil couchant pour les riverains du cours de la République... Ceux de la rue Pierre Semard ont vue sur les parkings et l'arrière de la barre...

La galerie commerciale n'a jamais été occupée à 100%. Des locaux sont toujours vides. C'est déjà la deuxième boulangerie qui va essayer de tenir la barre. Le journal Le Progrès nous annonce l'ouverture d'un nouveau restaurant sur le parvis. C'est la quatrième enseigne qui s'installe en 10 ans...

Côté  parking, c'est le grand vide. Allez voir au 1er sous sol... C'est impressionnant tout ce vide !

Quant au cinéma, fort heureusement, l’équipement est de qualité. L'art cinématographique se porte bien en France, donc à Roanne aussi. Les parents accompagneront toujours les enfants voir les derniers dessins animés, quel que soit le cinéma.

La sagesse étant fille de l'expérience, des questions se posent quant au nouveau projet démesuré de M. le Maire... Dans le futur centre commercial en centre ville : combien de boutiques vides ? Combien de places de parking vides ? Quel turn over ? Quelles surprises financières ? ...

Vous avez dit visionnaire ?