1er acte : suppression de la Maison de la Vie Associative installée dans la maternelle de La Livatte, rénovée par et pour les associations. Le sacro-saint "retour à comme avant", avant l'équipe municipale précédente ? La crainte d'un lieu un peu autonome et bien vivant sur le plan démocratique ?
2ème acte : il faut reloger le centre social Jean Michel. Oui
c'est vrai, son bâtiment est obsolète, donc on reloge sans frais
(c'était donc ça !) dans l'ex-maternelle La Livatte. Le maire supprime
au passage la salle de rencontres imaginée et créée par les deux
conseils de quartier, dommage !
3ème acte : il reste quand même un bon groupe d'associations socialement remuantes et culturellement créatives dans le bâtiment de l'ex-primaire La Livatte, un beau bâtiment en briques qui reflète l'âme du quartier, un quartier qui se dévitalise et qui a besoin d'activités nouvelles.
3ème acte : il reste quand même un bon groupe d'associations socialement remuantes et culturellement créatives dans le bâtiment de l'ex-primaire La Livatte, un beau bâtiment en briques qui reflète l'âme du quartier, un quartier qui se dévitalise et qui a besoin d'activités nouvelles.
Comment réduire un peu ce foyer associatif plein
d'initiatives ?
- En supprimant les subventions ? C'est le cas pour l'Odyssée de l'Espoir.
- En réduisant les m2 disponibles ? C'est le cas pour la MGEN.
- En déplaçant et séparant les acteurs ? Mais où les mettre alors ? A la primaire de Matel, déjà pleine comme un œuf avec ses 4 classes bien vivantes !
Voilà donc le bâtiment de La Livatte enfin vide et
symboliquement voué à la démolition. Pour y mettre quoi à la place ? Il y
a des dizaines d'hectares disponibles pour la construction à Roanne. La
Livatte n'est pas la priorité des investisseurs.
Alors qu'on dispose d'un bâtiment public en briques, ce qui se fait de mieux en terme de matériaux durables, facile à réhabiliter sur le plan thermique, phonique et accessibilité (cf son jumeau école du Mayollet remis à neuf avec une isolation bois), le maire démolit avec rage et précipitation.
Alors qu'on dispose d'un bâtiment public en briques, ce qui se fait de mieux en terme de matériaux durables, facile à réhabiliter sur le plan thermique, phonique et accessibilité (cf son jumeau école du Mayollet remis à neuf avec une isolation bois), le maire démolit avec rage et précipitation.
La girafe pleure ses souvenirs d'écolière du quartier et
déplore que le maire et ses adjoints aient choisi le vide à la place du
développement durable et de la reconquête du quartier.
La girafe a en effet été informée de cette annonce en Conseil Municipal et a bien noté que le Maire aurait un investisseur !
Elle souhaite qu'au delà de son mea culpa, le Maire aille bien au bout de sa décision, à savoir utiliser et valoriser ce bâtiment, et que cette annonce en Conseil Municipal ne soit pas juste un effet d'annonce sans effet.
La Girafe réitère donc : soyons vigilants et luttons contre la démolition de la Livatte !
Ajout du 19 janvier
Suite à l'interpellation sur Facebook d'un internaute à propos de l'annonce faite par M. le Maire lors du dernier Conseil Municipal (un investisseur aurait proposé de racheter le bâtiment et il ne serait plus question de le démolir), voici la réponse de La Girafe :La girafe a en effet été informée de cette annonce en Conseil Municipal et a bien noté que le Maire aurait un investisseur !
Elle souhaite qu'au delà de son mea culpa, le Maire aille bien au bout de sa décision, à savoir utiliser et valoriser ce bâtiment, et que cette annonce en Conseil Municipal ne soit pas juste un effet d'annonce sans effet.
La Girafe réitère donc : soyons vigilants et luttons contre la démolition de la Livatte !
Démolir ce bâtiment aurait de graves conséquences sur le tissu social et associatif du quartier de la Livatte.
RépondreSupprimerMais c’est comme ça à Roanne, on vide des immeubles habitables..
Le relogement du centre social dans l'ancienne école maternelle de la Livatte n'est pas un non-sens. Avant l'installation de la "Maison de la Vie Associative" à cet endroit, le centre social Jean Michel envisageait déjà son déménagement au même lieu, mais des contraintes de temps ne l'ont pas permis. La municipalité précédente a tenu sa promesse de "MVA" sans tenir compte du futur déménagement du centre social.
RépondreSupprimerLa municipalité actuelle a souhaité dans un premier temps installer le centre social dans l'école maternelle Matel. Mais suite à une étude démographique réalisée à la demande du centre social (zone de compétence et zone d'influence), la municipalité actuelle a tenu compte des souhaits du centre social et de le recentrer au coeur du quartier. Ceci ne nous empêche pas de penser que la démolition de l'école élémentaire de la Livatte n'est pas forcément une bonne solution, et que ce grand bâtiment chargé d'histoire pourrait fort bien devenir une "GRANDE MAISON DES ASSOCIATIONS. On pourrait aussi se demander pourquoi la Bourse du Travail n'a pas été déplacée dans ce bâtiment etc...
roanne est de plus en plus mort
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Mr Segay, il me semble que les locaux de Jean Michel, rue Branly était en fin de contrat depuis longtemps, et l'ancienne Mairie de pouvait pas être sur tous les fronds au niveau de la réabilitation de la ville, parc des promenades, jules Ferry, parc des sports, mais là il était temps de s'occuper du centre Jean Michel. de plus la maison des associations était trop excentré.
RépondreSupprimerQuant je suis arrivé à Roanne, j'ai lu l'ouvrage de Monsieur Gonninet et me suis intéressé au bâti ancien. Les coquettes et modestes maisons avec leur jardin potager, les écoles au moindre coin de rue, les anciens ateliers ou fabriques désertés prouvant l'extrême activité d'un très proche passé. Pourquoi vouloir faire table rase de cette histoire alors que d'autres villes du Nord, de l'Est s'attachent à réhabiliter ce patrimoine ? L'activité ouvrière n'est pas digne d'intérêt, c'est ça ? Que veut on faire de Roanne: une ville dortoir, sans âme, bien propre ? En ce moment, on rogne l'existant de la mémoire collective. Que va signifier Roanne pour les natifs, les nouveaux venus ? Tout comme le présent construit le futur, le présent est issu de notre passé.
RépondreSupprimerFaut-il effacer le passé pour construire l'avenir ?
RépondreSupprimerOn peut se demander ce que deviennent les batiments récupérés : école Coutaret, Chateau dans la cours de Jules Ferry et j'en passe. Une folle partie Monopoly se joue.
RépondreSupprimerCertainement pas dans l'intérêt des citoyens.
Sur ces projets maire est muet, lui qui aime tant parler.