girafe

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mercredi 27 janvier 2016

Au mépris des électeurs !

Dans les "Instantanés" de Loire magazine du mois de janvier, en page 4, la girafe s'est penchée sur la visite officielle du tout nouveau bâtiment du Collège Jules Ferry.
En photo, Clotilde Robin et Daniel Fréchet, crédités en légende de conseillers départementaux, posent aux côtés de Michèle Maras.

Rappelons que si Mme Robin et M. Fréchet sont bien conseillers départementaux, ils le sont respectivement sur les cantons de Charlieu et du Coteau.
Or Jules Ferry se situe sur la canton de Loire Nord où les électeurs roannais ont élu Brigitte Dumoulin et Jean-Jacques Ladet !

Pourquoi n'apparaissent-ils donc pas sur cette photo ?
  • Ont-ils fait le choix de ne pas participer à cette visite?
  • N'ont-ils tout bonnement pas été invités ?
  • N'ont-ils pas été conviés à poser pour la photo ?

La Girafe vous laisse le soin de trouver la bonne réponse et déplore qu'une fois de plus, l'entre-soi et le copinage soient rois au mépris du choix démocratique des Roannais !



jeudi 21 janvier 2016

Pour une poignée de degrés...


« Froid moi ? Jamais ! »

Non, ce n’est pas  le slogan de ceux  qui fréquentent les cours d’aquagym à la piscine de Roanne ! M. le président de l’agglomération fait-il des économies au mépris du bien être de ces personnes, des  retraités en majorité, qu’il devrait pourtant encourager à maintenir leur forme et à continuer de peupler  le roannais ?

Bien entendu, M. Nicolin pourrait produire à nouveau sa réponse habituelle et leur suggérer d’aller ailleurs (comme il l’a déjà suggéré  à certaines associations) si ces personnes ne sont pas satisfaites  à Roanne.
Il est vrai qu’il y a aussi parmi ces usagers de la piscine des habitants des communes alentours… Mais il en oublierait qu'ils paient tous des impôts à l’agglomération et que le député n’est pas élu par les seuls Roannais !

Une question se pose d’ailleurs : doit-on renoncer à habiter la commune qu’il administre si l’on n’est pas d’accord avec sa politique ? Ne  parle-t-il qu’avec les siens ?

Quel projet pharaonique est-il en gestation pour que l’on fasse même de toutes petites économies, ou que l’on néglige de refaire le revêtement  de bien des rues de la ville où l’on se sent  secoué comme au temps des fiacres et des charrettes tirés par des chevaux ?

Quand on voit la façade de l’Hôtel de ville éclairée assez tard dans la nuit, on peut se demander combien de petits degrés de chaleur on pourrait gagner pour la piscine si ce n’était plus le cas ! Dérisoire, allez- vous dire ? Sans doute, cette remarque relève de la boutade ! Encore que…

Il ne semble pas, en tout cas, que ce soit  le sens de l’intérêt général qui ait prévalu lorsque les budgets locaux ont été  élaborés.

lundi 18 janvier 2016

Non à la démolition de La Livatte !


Ça y est, le Monopoly des bâtiments municipaux et des associations recommence !

1er acte : suppression de la Maison de la Vie Associative installée dans la maternelle de La Livatte, rénovée par et pour les associations. Le sacro-saint "retour à comme avant", avant l'équipe municipale précédente ? La crainte d'un lieu un peu autonome et bien vivant sur le plan démocratique ?
2ème acte : il faut reloger le centre social Jean Michel. Oui c'est vrai, son bâtiment est obsolète, donc on reloge sans frais (c'était donc ça !) dans l'ex-maternelle La Livatte. Le maire supprime au passage la salle de rencontres imaginée et créée par les deux conseils de quartier, dommage !

3ème acte : il reste quand même un bon groupe d'associations socialement remuantes et culturellement créatives dans le bâtiment de l'ex-primaire La Livatte, un beau bâtiment en briques qui reflète l'âme du quartier, un quartier qui se dévitalise et qui a besoin d'activités nouvelles.
Comment réduire un peu ce foyer associatif plein d'initiatives ?
  • En supprimant les subventions ? C'est le cas pour l'Odyssée de l'Espoir.
  • En réduisant les m2 disponibles ? C'est le cas pour la MGEN.
  • En déplaçant et séparant les acteurs ? Mais où les mettre alors ? A la primaire de Matel, déjà pleine comme un œuf avec ses 4 classes bien vivantes !
Voilà donc le bâtiment de La Livatte enfin vide et symboliquement voué à la démolition. Pour y mettre quoi à la place ? Il y a des dizaines d'hectares disponibles pour la construction à Roanne. La Livatte n'est pas la priorité des investisseurs.

Alors qu'on dispose d'un bâtiment public en briques, ce qui se fait de mieux en terme de matériaux durables, facile à réhabiliter sur le plan thermique, phonique et accessibilité (cf son jumeau école du Mayollet remis à neuf avec une isolation bois), le maire démolit avec rage et précipitation.
La girafe pleure ses souvenirs d'écolière du quartier et déplore que le maire et ses adjoints aient choisi le vide à la place du développement durable et de la reconquête du quartier.

Ajout du 19 janvier
Suite à l'interpellation sur Facebook d'un internaute à propos de l'annonce faite par M. le Maire lors du dernier Conseil Municipal (un investisseur aurait proposé de racheter le bâtiment et il ne serait plus question de le démolir), voici la réponse de La Girafe :

La girafe a en effet été informée de cette annonce en Conseil Municipal et a bien noté que le Maire aurait un investisseur !
Elle souhaite qu'au delà de son mea culpa, le Maire aille bien au bout de sa décision, à savoir utiliser et valoriser ce bâtiment, et que cette annonce en Conseil Municipal ne soit pas juste un effet d'annonce sans effet.
La Girafe réitère donc : soyons vigilants et luttons contre la démolition de la Livatte !

jeudi 14 janvier 2016

Nouvelle année, nouveau reniement !


En ce début d’année, il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que M.Nicolin trahisse et renie une fois de plus ses promesses électorales de 2014.

Que pouvait-on lire dans son programme électoral ?
  • Page 8 : « créer de nouvelles poches de stationnement à proximité des commerces (centre- ville) ».
  • Page 8 encore : « revoir, en concertation avec les commerçants et les riverains, le plan de stationnement ».
  • Ou encore en page 13 : « aménager de nouveaux parkings ».

Par ailleurs, on se souvient que le manque de places de stationnement était l’une des principales critiques adressée par M. Nicolin à la municipalité précédente.

Alors, des nouveaux parkings pour les Roannais en 2016 ? Des places supplémentaires pour se garer en centre-ville ?
Ni l'un ni l'autre, c’est même complètement l’inverse !
Avec la suppression du parking "sauvage" de la rue Jean Moulin (derrière le théâtre), ce sont 130 places d’un seul coup qui vont être supprimées. Rien de moins que ça !
Et, ce n’est pas le grignotage de quelques places par-ci-par-là sur la voie publique ou pire sur les voies cyclables (comme cela a déjà été fait) qui vont compenser ces suppressions.

Comme promis, au moins, y-a-t-il eu concertation de la population ?
Absolument pas ! les Roannais  l’ont découvert par la presse en début d’année ou aujourd'hui ; ou encore en lisant les panneaux sur place indiquant la fermeture du parking à compter du 25 janvier. C’est ça la concertation ? A croire qu’il n’y a pas que les parkings qui sont sauvages à Roanne, il y a aussi la politique municipale.

Comment vont faire les Roannais qui viennent travailler ou faire leurs courses en centre-ville alors qu’en 2014, M. Nicolin disait déjà qu’il était impossible de se garer en ville ? Et bien ils vont devoir se débrouiller seuls !

En fait, la politique de M Nicolin sur le stationnement ressemble à sa politique en matière d’emplois : peu de création dont on parle beaucoup, beaucoup de suppression dont on parle peu !

Toutefois, une bonne nouvelle pour rassurer ceux qui s’inquiètent : cette mesure ne devrait pas trop gêner certains conseillers municipaux de la majorité qui, si l'on en croit plusieurs témoignages, s’octroieraient quelques privilèges en matière de stationnement sur le parking de l’Hôtel de Ville ou sur les trottoirs à proximité.

Bonne année à tous les Roannais, ou plutôt, bon courage !

lundi 11 janvier 2016

M. Nicolin : 10 bonnes résolutions pour 2016 !

Chaque début d’année est propice aux bonnes résolutions...
Voici les 10 que M. Nicolin devrait prendre en 2016 !
  1. Les impôts tu n’augmenteras pas
  2. Tes promesses tu respecteras
  3. A l’écoute des Roannais tu seras
  4. Au développement économique du territoire tu participeras
  5. A la cohésion sociale et au vivre ensemble tu œuvreras
  6. Au cumul des mandats tu renonceras
  7. La mégalomanie tu abandonneras
  8. Pour la défense des plus faibles tu agiras
  9. La rubrique judiciaire tu éviteras
  10. Tes bonnes résolutions du début d’année tu tiendras.

vendredi 8 janvier 2016

Economiseurs d'Eau Pour Usagers Trop Peu Consommateurs

Roannais Agglomération va distribuer gratuitement des kits d'économiseur d'eau !
L'annonce a été faite dans Le Progrès du 2 janvier, discrètement, là, dans l'angle gauche du bas de la page "Actu Grand ­Roanne".
Economiser son eau est donc toujours d'actualité ! 

Pourtant , n'est­-ce pas le 17 décembre qu'il a été affirmé que les Roannnais n'en consommant plus assez, il fallait augmenter de 30% l'abonnement sur l'assainissement de l'eau et de 15% le prix du m3 ?!

De qui se moque-­t­-on ? Monsieur Fréchet et La Roannaise de l'Eau nous doivent donc de franches explications.
A travers les augmentations annoncées, que veulent­-ils faire prendre en charge à l'usager roannais ? La rénovation de leur réseau ? La mauvaise gestion de leur entreprise ?

N'y a­-t­-il pas pour cela un fonds de fonctionnement "Ad Hoc" ?

mardi 5 janvier 2016

Fin de Cause Commune : quel gâchis !

Il y a quelques semaines, l’association Cause Commune annonçait qu’elle mettait la clé sous la porte.
A la suite de cette  mauvaise nouvelle, de nombreux Roannais se sont interrogés sur les raisons de cette fermeture après plus de 30 années au service de la cohésion sociale !

En effet, Cause Commune bénéficiait d’un réel savoir-faire et d’une grande expérience dans le domaine de l’insertion des personnes en difficulté. Son travail et les résultats obtenus étaient salués par les professionnels du secteur et surtout par les nombreux Roannais qui ont pu retrouver un emploi après avoir bénéficié du soutien de  l’association.

La liquidation de l’association fait suite au non renouvellement par la municipalité du marché public, délégué jusqu’à présent à Cause Commune, d’insertion-formation  et d’accompagnement des personnes bénéficiant d’un emploi aidé (CAE,CUI, …).
C’est donc bien le maire qui est responsable de cette liquidation.

Pourtant, les objectifs affichés par Cause Commune correspondaient bien à ce que M. Nicolin avait promis pendant la campagne électorale, à savoir : réinsérer les personnes loin de l’emploi, leur permettre de retrouver un travail  et ne plus dépendre des aides de la collectivité.
Certes, le langage employé par M. Nicolin était quelque peu différent. C’était plutôt du style : sortir de l’assistanat ceux qui profitent des aides sociales...

Il n’empêche, les résultats étaient là, avec des dizaines de personnes retrouvant chaque année le chemin de la réinsertion vers l’emploi.

Alors pourquoi la mission confiée à Cause Commune ne s’est-elle pas poursuivie ?
Raison officielle : faire des économies en réintégrant le service au sein de la mairie.
Raison officieuse : réduire les financements consacrés à l’insertion des personnes en difficulté et en profiter pour torpiller une association qui n’avait pas les faveurs de M. le Maire.

Désormais, la suppression de l’accompagnement personnalisé des personnes ne permettra plus d’agir de manière efficace. Quand on sait que cet accompagnement est fondamental  pour les personnes éloignées de l’emploi et pour agir sur le chômage de longue durée, il y a des inquiétudes à avoir !

La Girafe tient à remercier l’ensemble des salariés et des bénévoles de Cause Commune qui ont œuvré au cours de son existence à aider les personnes en difficulté et à renforcer la cohésion sociale du territoire !

vendredi 1 janvier 2016

Meilleurs voeux !


La girafe vous souhaite une excellente année 2016 !
Qu'elle soit synonyme de santé, de paix, de solidarité et de fraternité.