girafe

girafe

dimanche 12 mars 2017

Nicolin : courage Fillon

Les faits :
  1. 22 février : Circulez y a rien à voir
Après un silence assourdissant de près d’un mois suite au déclenchement de l’affaire Fillon dans le Canard enchainé, M. Nicolin s’exprime enfin sur le sujet (Le Progrès du 22/02). Pour lui, aucun doute, il faut soutenir le candidat Fillon « coûte que coûte ». Il estime que l’affaire est montée de toute pièce et qu’elle est indolore localement pour ceux qui soutiennent le candidat issu de la primaire de la droite. Ah Bon ?!
  1. 5 mars : Virage à 180°et lâchage du candidat
Après l’annonce de la possible mise en examen de François Fillon, après ses attaques tonitruantes contre la justice, mais surtout après son décrochage dans les sondages et le lâchage du candidat par une grande partie des élus de la droite et du centre, la candidature de F. Fillon ne tient plus qu’à un fil. C’est alors seulement que M. Nicolin décide de se désolidariser. Pour lui, M. Fillon « a franchi la ligne jaune », il a du mal à comprendre l’ entêtement  de celui qui ne « respecte pas son engagement de démissionner en cas de mise en examen ». M. Nicolin va même comparer la campagne du candidat des Républicains à un bateau ivre qui dérive dangereusement avant de s’écraser contre un récif et couler si on ne change pas le capitaine du navire. Plus question de soutenir F. Fillon. M. Nicolin va même jusqu’à regretter d’avoir accordé son parrainage à l’intéressé, c’est dire l’état de défiance !
  1. 9 mars : le retour en grâce du candidat Fillon
Seulement 5 jours après le lâchage de son candidat, nouveau revirement / reniement de la part de M. Nicolin. Après le coup de force du Trocadéro et le soutien de la frange la plus droitière et réactionnaire de son électorat issu de la Manif pour tous, M. Nicolin n’a plus aucun doute, les réserves éthiques et morales sont balayées d’un revers de main, F. Fillon doit devenir Président de la République ! Ce qui compte ce n’est pas la malhonnêteté, la corruption et l’enrichissement personnel supposés de M. Fillon, mais bien la victoire de la droite quelles que soient les casseroles qu’il traine derrière lui. Ce qui compte ce ne sont pas les mensonges répétés de F. Fillon et ses attaques contre les institutions dont il serait le garant s’il était élu Président de la République, mais de battre Emmanuel Macron pour lui « faire mordre la poussière » comme le dit avec le tact qu’on lui connait M. Nicolin dans le Pays Roannais du 23 février.
Dans cette tragi-comédie, certains à droite ont su rester dignes et droits. Ils ont eu du courage, de la constance et ont assumé leur décision de ne plus soutenir F. Fillon. C’est notamment le cas du Maire de Saint-Etienne qui après s’être désolidarisé du candidat de la droite a déclaré qu’il se mettait en retrait de la campagne et voterait en son âme et conscience.
D’autres, par lâcheté comme M. Nicolin ont préféré se coucher. En changeant d’avis tous les 3 jours, ils ont louvoyé, se sont reniés à plusieurs reprises dans un sens puis dans un autre. Mais fallait-il vraiment s’attendre à autre chose de la part de M. Nicolin ?
Le 15 mars, date de la probable mise en examen de F. Fillon, faut-il s’attendre à un nouveau revirement de M. Nicolin ? Entrainé par les vagues de l’affaire Fillon, le député-maire part à la dérive.

2 commentaires:

  1. Vous semblez presque surpris ��

    RépondreSupprimer
  2. Souvent (pour ne pas dire toujours)homme politique varie, bien fol (électeur) qui s'y fie...

    RépondreSupprimer