Jeudi 26 janvier
au Scarabée, devant ses troupes, M Nicolin, frappé par le cumul des
mandats, annonçait les larmes aux yeux qu’il faisait le choix des
mandats locaux et qu'il ne se représenterait pas en tant que titulaire à
l’élection législative de juin 2017, après 24 ans de mandat.
Pour le
sarkozyste-maire-président-député, on se disait finalement qu’il
s’était fait une raison à l’application de la loi anti-cumul ;
loi plébiscitée par plus de 90 % des Français qui se prononcent
contre le cumul des mandats.
M Nicolin
annonçait même qu’il s’agissait de la décision la plus
difficile de sa vie.
Et bien il faut
croire que cette décision n’était… pas décisive !
En effet, 4 jours
plus tard, M Nicolin, avec une vingtaine de ses collègues Les
Républicains, déposaient une proposition de loi, le 30 janvier, pour
repousser l’application de la loi anti-cumul à mars 2020,
soit après les prochaines élections municipales. Le
fait de laisser sa place à sa suppléante qu’il qualifiait
pourtant de « femme extraordinaire », a bien du mal à passer chez le député-maire sortant.
Décidément M
Nicolin est capable de tout pour échapper à la loi anti-cumul.
Peut-être même sera-t-il capable de se faire embaucher en tant
qu’assistant parlementaire par Mme Robin, si elle est élue ? ;)