SCOOP : Comment M. Nicolin continuera à tout cumuler après juin 2017 ?

Comme la loi l’y autorise, chaque parlementaire peut poser à l’oral ou par écrit des questions au gouvernement sur des sujets d’actualité ou demandant des précisions sur l’application d’une loi. Ainsi, le 10 mai 2016, le député Nicolin a posé une question fondamentale sur son avenir (OUPS !) sur l’avenir du Roannais.

Si la loi du 14 février 2014 interdit de cumuler un mandat parlementaire avec des fonctions exécutives locales (maire et adjoint d’une commune, président ou vice-président d’une intercommunalité), M. Nicolin a souhaité savoir si cette interdiction s’étendait au mandat de conseiller municipal ou conseiller communautaire.

La réponse du ministère des collectivités territoriales a été très claire : un parlementaire d’un mandat municipal ou de conseiller communautaire ne se trouve toujours pas en situation de cumul suite à l’application de la nouvelle loi anti-cumul. Cette interprétation du ministère était attendue, elle est sans surprise.

Mais plus que la réponse ministérielle, c’est bien la question posée par M. Nicolin qui interroge. Pour quelle raison a-t-il besoin d’être certain (rassuré ?) de pouvoir cumuler le mandat de député, (s’il est réélu en juin 2017), avec les fonctions de conseiller municipal et de conseiller communautaire ?

La réponse est claire ; M. Nicolin a sans doute d’ores et déjà décidé de contourner la loi anti-cumul, et de pratiquer comme le très sarkozyste M. Estrosi, ex-maire de Nice.

Certes, par obligation, s’il est réélu député, il démissionnera de ses fonctions de maire de Roanne et de président de Roannais agglomération, mais il restera conseiller municipal et conseiller communautaire pour pouvoir diriger la ville et l’agglomération en sous-main avec son cabinet. Il ne restera alors à M. Nicolin plus qu’à choisir les hommes ou les femmes de paille qui accepteront de diriger de manière fictive et virtuelle la ville et l’agglomération.

Et dire qu’il y a quelques temps encore M Nicolin affirmait que ses adjoints à la ville et ses vice-présidents à l’agglomération avaient toutes les compétences et toute sa confiance pour prendre sa suite.

Les Roannais seront-ils sensibles au subterfuge qui se prépare ?

Les Roannais accepteront-ils d’être dirigés par un maire potiche, juste bon à célébrer les mariages ? Ou accepteront-ils, comme cela se passe à Nice, que l’ancien maire dirige la ville en sous-main ?

Quand les membres de la majorité municipale de M. Nicolin « pètent les plombs »

Alors qu’on arrive déjà à la moitié du mandat et que M Nicolin pense déjà à sa réélection, la majorité municipale devient de plus en plus fébrile.

La moindre question de la part de l’opposition ou les remarques de la population, des associations sur la politique municipale, le fonctionnement d’un service public, les choix d’investissement, sont immédiatement prises pour une critique de la part de la majorité qui s’en offusque.

L’intolérance vis à vis des personnes qui pensent autrement est de plus en plus forte. Ceux qui émettent des critiques sont vilipendés, menacés de représailles, voire même menacés physiquement. Trois exemples vécus récemment viennent illustrer cette attitude de la majorité municipale.

• C’est d’abord le maire lui-même qui a vertement recadré une responsable du Centre social Condorcet. Qu’avait-elle donc fait ? En citant une partie de la biographie de Condorcet elle avait osé écrire que ce grand humaniste était aussi anticlérical. Quand M. Nicolin l’a appris, il a appelé cette responsable, en lui demandant de revoir ses écrits, sous peine de changer le nom de la structure.
• Ensuite, c’est l’adjoint aux sports qui a pété les plombs en commission en agressant verbalement de manière outrancière une élue de l’opposition. A la suite de ces propos intolérables, M. Nicolin a lui-même appelé l’élue pour lui présenter ses excuses. L’élue du groupe Osez Roanne a reçu le soutien de plusieurs élus de la majorité municipale ainsi que de plusieurs Roannais.
• Enfin, dernier exemple en date dont a déjà parlé la girafe, c’est le chef de cabinet de M. Nicolin qui, suite à un match de la Chorale, s’en est pris à un membre de l’équipe adverse, qui venait de battre l’équipe locale. Fort heureusement, un bénévole de la Chorale est intervenu pour le maitriser.

Ces 3 exemples survenus en l’espace de quelques semaines illustrent la nervosité des membres de l’équipe de M. Nicolin qui se croient tout permis dès que quelque chose ne va pas dans leur sens.

Primaires citoyennes : mode d'emploi

Les Primaires citoyennes auront lieu les 22 et 29 janvier. Pour tout savoir, un seul site : http://www.lesprimairescitoyennes.fr/

Meilleurs vœux !

La girafe vous souhaite une excellente année 2017 

et espère qu'elle vous sera douce et légère !